Les artistes de cinquième ont découvert que la tâche pouvait être de l’art.
Dans les années 50, l’art abstrait est déjà acquis mais certains artistes vont aller encore plus loin. Ils vont décider de perdre le contrôle du pinceau pour faire entrer le hasard et l’accident dans les œuvres.
Ainsi, la tâche, la coulure, la trace fait son entrée dans les musées. Le peintre abandonne le contrôle de son outil, à dessein, pour laisser la forme et la couleur créer l’œuvre. Et voilà qu’il montre aux yeux du monde ce que tous les artistes ont montré mais jamais pour lui-même : le geste.
Avec de l’encre colorée, les artistes en herbe créent des tâches de couleur. Place au lâcher prise et à l’imprévu. Pour des jeunes si attachés au contrôle des choses, ce ne fut pas aisé.
Puis, ces formes abstraites redeviennent figuratives. A l’aide de feutres, les artistes en herbe s’inspirent de la tâche pour créer une créature imaginaire.
Durant ces quelques séances, l’atelier fut bien vivant !